Comprendre le métier d’artisan maroquinier : tout un savoir-faire

L’artisanat française c’est plus 1 300 000 entreprises pour 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires, d’après la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.

Qu’en est-il alors de nos artisans qui sont spécialisés dans la conception, la fabrication et la rénovation des pièces en cuir ? Focus sur le métier d’artisan-maroquinier avec le témoignage d’un artisan parisien.

Un métier traditionnel

Dans une production industrielle, les missions du maroquinier sont différentes de celui de l’artisan.

L’artisan maroquinier-sellier, autrefois bourrelier, est un spécialiste du cuir et des peaux : vache, chèvre, serpent, etc.). Il exerce un métier aux multiples fonctions : il dessine, modélise, fabrique, répare et vend des pièces en cuir.

C’est un savoir-faire riche de traditions, et un art qui implique de maitriser diverses techniques ancestrales qui ont évolué grâce aux nouvelles technologies. S’ajoute ce savoir-faire, une bonne approche relationnelle avec les clients pour répondre à chaque besoin.

Un métier de passionné

Les artisans sont des professionnels qui sont passionnés par leur métier. L’artisan maroquinier est avant tout un passionné du cuir. Il se doit d’être curieux, patient, rigoureux et créatif. Sa technique se perfectionne par la pratique.

Son métier est au centre du processus de fabrication : choix du cuir, découpe, refende, parage, assemblage, couture, piquage, rivetage, finitions… l’ensemble de ce processus doit donc être murement réfléchis et imaginé par l’artisan afin de donner au cuir la forme qu’il a lui-même conceptualisée.

Un métier accessible à tous

Par ailleurs, ce savoir-faire, qui a traversé les âges, a su se moderniser avec l’apparition de machines et l’industrialisation. En effet, initialement plutôt réservé à une minorité, il est désormais accessible à tous.

En France, on retrouve plusieurs formations initiales ou professionnelles qui permettent de devenir maroquinier :

  • CAP maroquinerie ;
  • CAP sellerie Générale ;
  • CAP sellier harnacheur.

Une fois un de ces diplômes obtenus, il est possible de s’orienter vers un bac pro dans les métiers du cuir. Après le BAC général, il est également possible de suivre un BTS dans les métiers de la mode.

Un métier de prestige

La maroquinerie reste un métier artisanal de prestige et de luxe, dominé par des grandes enseignes comme Hermès, Longchamp, Delsey, etc.

Elle occupe donc une place à part entière dans l’univers de la mode car elle raconte une histoire, son histoire, … et peut être aussi bien un accessoire qu’une pièce maitresse d’une garde-robe, unique et indémodable.

Ce métier ne connait pas la crise car les plus grandes enseignes sont en constante recherche d’artisan qualifié. Sans compter que le savoir-faire à la française est très apprécié à l’étranger.

Un métier transgénérationnel chez l’Atelier 23/11

L’Atelier 23/11 remarque que la maroquinerie est surtout transgénérationnelle, elle se transmet de mère en fille sur plusieurs générations.

Voici le témoignage de Virginie, artisan de l’Atelier 23/11 concernant le métier d’artisan-maroquinier et son quotidien :

« Devenir artisan prend du temps. La période d’apprentissage dure en moyenne entre 5 et 10 ans afin de maitriser parfaitement les gestes et techniques du métier. J’entre dans ma 4eme année et je reste toujours aussi émerveillée et curieuse. J’en apprends tous les jours, c’est toute la richesse de mon métier ! ».

Les artisans de cet atelier de maroquinerie parisien vous invitent à venir découvrir leur savoir-faire artisanal de la réparation à la réalisation de teinture en passant par la création sur-mesure et la personnalisation de votre maroquinerie. Retrouvez-les au 11 rue d’Auteuil, Paris 16ème.

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